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TERRITOIRE XARETA
LA VALLÉE
Le canton de Xareta est formé de 4 communes situés des deux côtés de la frontière : Zugarramurdi et Urdazubi-Urdax en Navarre, Sara et Ainhoa en Aquitaine.
Même si sur le papier les traités successifs des limites ont voulu dessiner la division, dans la réalité les frontières se perdent entre les monts, prés verts, ruisseaux pleins de charme et de forêts d’hêtres, de haies, de chênes et de châtaignes. Il ne faudrait pas s’étonner, donc, du fait que Xareta signifie «Terre Boisée».
Entrer dans ce canton suppose découvrir des sites magiques, des villages pleins d’histoire et de légendes, une architecture soignée, des anciens sentiers de commerçants, pèlerins et contrebandiers, qui font foi des historiques et étroites relations que les habitants de Xareta ont maintenu depuis des siècles. Quatre villages qui partagent une même culture et une même langue, et qui actuellement continuent à travailler dans l’amélioration de leur offre à travers des projets communs et des programmes transfrontaliers, patronnés par l’Union Européenne.
Cette zone montagneuse tranquille et magique est idéale pour passer une ou plusieurs journées de repos et de loisir en visitant de nombreux espaces patrimoniaux et des ressources touristiques.

ZUGARRAMURDI
Le nom de Zugarramurdi apparaît lié indissolublement à la Grotte des Sorcières et aux faits historiques associés à celle-ci.
En plus Zugarramurdi compte avec un patrimoine bâti intéressant, qui se fait visible aussi bien dans son architecture populaire que dans la présence d’importantes maisons ayant un caractère plus noble de la fin du XVIIIème siècle. Il faut ajouter à celles-ci plusieurs constructions liées au système productif de l’Ancien Régime, comme le moulin farineux ou les fours à chaux.
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LIEUX D’INTÉRÊT
Eglise de Nuestra Señora de la Asunción
Située dans une hauteur privilégiée, Zugarramurdi s’étend à ses pieds. Le temple fut bâti entre 1781 et 1784 sur le terrain précédent, grâce à l’apport de Monsieur Juan Bautista Dutaria et de son épouse, Joaquina Borda. Cependant le bâtiment dut être reconstruit à la moitié du XIX ème siècle, après être dévasté par un incendie provoqué par les troupes françaises lors de la Guerre de Convention (1793). De style néoclassique, il faut mettre en relief son extérieur par les ses volumes et les pierres de taille rouges qui encadrent les coins et les embrasures. Elle possède un étage en croix latine, une nef de trois tronçons et un calvaire. Son intérieur attire l’attention par la générosité de ses retables et la maintenance du jarkelu, le lieu où anciennement étaient enterrées les familles de la ville et où elles s’asseyaient pendant la messe, selon les coutumes basques.
Maison Paroissiale
Construite en 1725, dans ce bâtiment logeait le moine prémontré arrivé du Monastère de San Salvador d’Urdax qui exerçait comme curé à Zugarramurdi. Au deuxième étage de sa façade luit l’écusson de ce monastère : une lune décroissante, bâton de commandement et le chapeau de l’abbé. Grâce à cela, il est évident que le monastère a eu une influence aussi bien en ce qui concerne l’origine que le développement de Zugarramurdi, et dans sa vie quotidienne. En effet, déjà au XIIème siècle il existait une documentation reliée à l’institution ecclésiastique sur « 15 maisons qui forment la ferme de Zugarramurdi ». Leurs habitants sont des citoyens libres qui, cependant doivent louer leurs terres à l’abbé. Des litiges en raison du prix des terres, le besoin d’utiliser les moulins, d’utiliser les forêts communales ou d’impartir par eux-mêmes la justice criminelle ou civile jalonnent le long chemin de cette ville jusqu’à devenir une ville indépendante en 1667. Quelques années avant, l’abbé prémontré Fray León de Araníbar fut vraisemblablement l’élément qui déclencha les terribles faits qui ont amené presque la moitié de la population de Zugarramurdi aux oubliettes du Tribunal de Logroño.
Palais Dutaria
Un des bâtiments les plus emblématiques de la ville, fut construit en 1857 par la famille Dutaria. Il rappelle les maisons des indiens, typiques de l’architecture de localité voisine de Urdazubi/Urdax. Il maintient également la singularité architecturale des pierres de taille rouges dans les coins, fenêtres et balcons. Deux écussons baroques couronnent les deux extrémités du balcon central du premier étage.
Maison Consistoriale et Posada
Elle date du XIXème siècle et a été réformée à la moitié du XXème siècle. Le lieu de l’ancienne posada est aujourd’hui occupé par un restaurant et dans les pièces supérieures se trouve la mairie de la ville.
Casa Etxenikea
Egalement dans la place du village, il s’agit d’un représentant clair de l’architecture populaire. Construite en 1785 elle présente une porte déprimée et d’amples balcons dans la façade principale. Dans le linteau de la port apparaît l’inscription suivante: «est rebâti en 1823».
Casa Dolarea
Il faut mettre en relief son grand écusson en pierre de la façade. Dans le blason on peut voir les armes de Guipúzcoa : roi sédent avec sable en haut, trois cyprès et douze canons, en plus du damier caractéristique de la ville.
Ermitage de Nuestra Señora del Rosario
Annexe à une maison, elle est constituée comme une des constructions plus vieilles de la ville, puisqu’elle date du XVIéme siècle. Peut-être la proximité entre Zugarramurdi et Sara (le village avec le plus de monuments religieux de la France) explique l’existence de ce petit oratoire consacré à la Vierge du Rosario au début de la behitiko Karrika. Peut´^être cette ferveur religieuse veut conjurer les superstitions historiques ou le hale ésotérique du passé, et d’autres coutumes comme le placement d’une croix tracée avec des branches de frêne, un rameau de laurier béni ou une eguzkilore dans les portes de chaque maison.
Casa Iriartea
De nos jours reconvertie en gîte rural, dans ce bâtiment a habité María de Iriarte, fille de Graciana de Barrenetxea, celle qui se déclara “reine du akelarre de Zugarramurdi”. Capturée par l’Inquisition en 1609 avec sa mère et sa soeur, toutes moururent dans les prisons de Logroño. Cela ne fut pas un obstacle pour qu’elles furent jugées «en effigie» à la fin de 1610 et postérieurement réconciliées.
Casa Barrenetxea
C’est ici que vécut Graciana de Barrenetxea, jugé par le Saint-Office parce qu’elle était la «reine de l’Akelarre», lorsqu’elle était`agé de plus de 80 ans.
Casa Teiletxea
Sa singularité vient de son gorape ou porche et des deux contreforts dans les extrémités.
Casa Etxeberria
Elle est située en face de la Casa Barrenetxea et on la distingue par sa porte déprimée entre deux fenêtres, en plus l’étage supérieur possède quatre embrasures parmi lesquelles figure un écusson avec un champ en damier.
Casa Beretxea
Ce fut la seule maison dans tout le centre ville qui survit à l’incendie de 1793, et donc, la plus ancienne. C’est un exemple magnifique d’architecture populaire, qui est structuré en deux étages et un acrotère, les deux derniers étages présentent le lattage caractéristique en bois. Elle présente un triple auvent, un double balcon et un écusson entre les fenêtres centrales dans lequel apparaît un heaume et un ange protégé par plusieurs enfants, en plus du damier typique.
Casa Oieregia
Avec une façade asymétrique et avec un gorape au rez-de-chaussée, le bâtiment luit dans la fenêtre centrale du premier étage la date de 1718.
Casa Induburua – Musée des Sorcières
Après être devenue veuve de Monsieur Juan Bautista Dutaria, son épouse, Madame Joaquina Borda, est entré dans le couvent dominicain de Santa Catalina de Siena. Sœur Benita de la Cruz, son nom religieux, acheta la bâtisse Induburua pour un montant de onze mille «reales de vellón» (ancienne monnaie en argent) et fonda un couvent en 1788, qui jouait aussi le rôle d’hôpital. En fait, c’est de cette façon que ce bâtiment est connu populairement. Après avoir souffert l’incendie de 1793, fut réhabilité en 1830. Hôpital, couvent, école pour les filles de Zugarramurdi…ces pièces ont eu plusieurs usages au long du temps, elles ont même hébergé la gendarmerie à l’époque des frontières et des contrebandiers. De nos jours, propriété municipale, elle est le siège de Musée des Sorcières, inauguré en juillet 2007.
Route des contrebandiers
Pour découvrir les recoins de Xareta il existe un réseau de sentiers signalisés qui passent par des forêts et des prés en suivant les chemins utilisés par les pasteurs et contrebandiers. Le principal est le sentier connu comme «Chemin de Pottok», un sentier d’environ 12 kilomètres de longueur qui unit les accès des grottes de Sara, Zugarramurdi et notamment pour des familles avec enfants.
GALERIE DE PHOTOS
SARA
Un vieux refrain basque dit que “A Sara, le temps s’arrête». Peut-être parce que ses archives historiques furent brûlés pendant la Révolution Française, le mystère s’approprie des origines de ce village, situé au pied du mythique sommet de Larun (905m) et parce que le vent approche l’odeur à sel de la Mer cantabrique qui se trouve à proximité.
Classifié comme un des “villages les plus jolis de la France”, il a attiré depuis très longtemps des personnes liées aux arts et aux lettres. Parmi les personnages qui ont résidé ou visité Sara il faut mettre en relief Napoléon III et son épouse l’impératrice Eugenia de Montijo, Winston Churchill ou Luis Mariano. Bien qu’on revendique avec tendresse les figures du curé-écrivain Axular et du Père José Miguel Barandiarán, l’ethnographe basque plus important, qui a travaillé dans la récupération de l’histoire locale.

Sara a su conserver le charme de son centre ville, l’hospitalité d’une communauté traditionnelle et les valeurs de son patrimoine naturel. Les sentiers de découverte de la jolie chênaie, les systèmes multimédia dans les grottes mythiques ou le funiculaire au mont Larun – incomparable belvédère de la côte basque – font de Sara une visite vraiment conseillable.
LIEUX D’INTÉRÊT
Centre Ville
La rue principale de Sara a été déclarée Ensemble Monumental par la beauté et conservation de typologie architectonique «labortana» (lattage en bois peint en rouge ou vert). En partant de la place en face du fronton vous trouverez la mairie avec un portique, l’Eglise de Saint Martin et plusieurs bâtiments intéressants, beaucoup d’eux ont des plaques commémoratives ou concernant des habitants illustres ou importants. Le visiteur peut jouir de son offre hôtelière et commerciale ample.
Grottes préhistoriques de Lezea
Sara possède un patrimoine archéologique important réuni en cinq grottes: Lezea, Urio Gaina, Urio behera, Leize Ttiki et Faardiko Harria, seulement la première, Lezea, peut être visitée. A travers un chemin dallé avec un accès facile, le visiteur réalise un parcours de 900 mètres, utilisés pour la première fois dans le monde souterrain. La formation géologique de la grotte, les croyances populaires à Euskal Herria et les origines du peuple basque sont les trois piliers dans lesquels s’appuie la visite. L’ensemble se complète avec le Musée de la Préhistoire et le Parc Mégalithique. Dans le premier on expose les outils en silex ainsi que les ossatures humaines et les animaux trouvés dans la grotte. On réserve une place importante pour les travaux de José Miguel Barandiaran (1889-1991), le réputé historien et ethnographe basque qui a résidé une longue période à Sara. Le Parc Mégalithique compte avec des reproductions de certains des monuments qui figurent dans l’ample patrimoine archéologique de Sara: 31 dolmen, 5 tombeaux, 4 cromlechs et 2 menhir.)
Ortillopitz et ses trois hectares, juchée sur les hauteurs de Sare, bénéficie d’un panorama d’une beauté à couper le souffle. C’est une émouvante demeure de six cents mètres carrés répartis sur trois niveaux et son environnement d’un autre temps avec la meule de foin à l’ancienne, le verger, la pommeraie et la vigne rampante, le potager replanté comme au XVIIème siècle, le champs de lin, et autres splendeurs. Après un coup d’œil sur le lavoir en pierre plusieurs fois centenaire, alimenté par une source voisine de trois cents mètres, le regard embrasse la façade typique des maisons labourdines à colombage et encorbellement, le balcon en bois de chêne aux barreaux tournés et le « lorio », situé près de l’huis de la maison. Sur le chai dédié au cidre, la boisson des Basques avant l’introduction du vin par les romains. Un escalier à garde-corps usé par les ans et le va-et–vient des hommes conduit à a pièce à vivre, vaste cuisine occupée de meubles patinés des XVIIe et XVIIIe siècles: vaisselier, « zizailu », évier de grès, coffre à pain… Ailleurs, d’autres trésors: le bureau-salle de réception de l’armateur, tout premier habitant d’Ortillopitz, les chambres, le couloir à pan de chaux et de bois du XVIIème siècle, le grenier et ses pannes faîtières de quinze mètres de long, ses chevrons d’un seul tenant de sept mètres et ses tuiles canal. Les guides d’Ortillopitz déroulent l’écheveau de l’histoire du peuple basque en cultivant l’anecdote et l’écho. Ils content les us et coutumes de la campagne, et surtout l’ »etxe » où bat le cœur des hommes et se scelle leur destin. Lieu-symbole qu’immortalise désormais Ortillopitz…
Eglise de Saint Martin
Il s’agit d’une des églises les plus belles de Lapurdi; elle fut construite originairement au XVIème siècle et restaurée au XVIIème siècle, à l’époque du prêtre et écrivain Pedro Azular. Le tombeau de l’auteur de “Ghero” se trouve à l’intérieur. Notre attention est attirée par le chœur, avec ses trois galeries et les cinq autels avec retable. Dans le clocher une inscription en euskera juge: “Chaque heure frappe l’homme, la dernière l’envoie au tombeau”. Comme il est traditionnel dans la zone, à côté de l’église est situé le cimetière avec des exemples de stèles funéraires basques.
Le train de Larrun et la Gare de San Ignacio:
Le train touristique du Mont Larrun se met en marche en 1923 après des décennies de plans et de travaux. De nos jours c’est un des trains à crémaillère qui se conservent dans l’état français. Au cours de son histoire il a été modernisé et ses services étendus mais les trains conservent l’aspect et la saveur de ceux d’avant. Plus de 350.000 personnes l’utilisent pour monter à Larrun et contempler depuis belvédère privilégié la mer Cantabrique et les monts basques. Le trajet dure 30 minutes en train mais s’il y a des gens qui préfèrent monter et/ou descendre à pied. Au sommet il y a toute sorte de services pour jouir d’une journée agréable.
Musée du Gâteau Basque
Outils et outils de cuisine ancienne, ingrédients de qualité, recettes originales et pâtisserie fait maison s’allient en une visite agréable qui stimulera les sens du goût et de l’odorat du visiteur à travers l’histoire de l’élaboration de ce dessert typique.
Parc à animaux Etxola
Dans les 2 hectares de ce parc d’animaux on peut trouver jusqu’à 300 animaux domestiques. Quelques uns, comme la pottoka, sont autochtones et d’autres proviennent de lieux lointains et exotiques comme les lama. L’attention du visiteur est attirée non seulement par la diversité géographique, mais aussi par la variété de couleurs, plumages, pelages… des habitants de ce petit monde champêtre.
Centre équestre Olhaldea
Olhaldea propose des promenades à cheval et différentes activités pour découvrir les sites magiques de Xareta.
GALERIE DE PHOTOS
AINHOA
Ce pittoresque village «bastide» se constitue au Moyen Age autour d’un des axes transfrontaliers du Chemin de Saint Jacques et comme vicariat de l ?ordre Prémontré du Monastère d’Urdax-Urdazubi. Cependant, l’apparence actuelle, dans laquelle il faut mettre en relief l’architecture caractéristique typiquement «labortana» (lattage en bois peint en rouge ou vert), répond à la reconstruction du XVIIéme siècle effectuée après les dégâts de la «Guerre des 30 ans». Grâce à la conservation de cette typologie urbaine, Ainhoa est incluse dans la liste des «Villages les plus beaux de la France».

Son historique tradition commerciale s’est maintenue jusqu’à l’actualité et présume d’offrir dans ses commerces un service aimable et les meilleurs produits du terroir. La qualité de ces produits et la manière d’agir des restaurants convertissent Ainhoa en une destination gastronomique importante.
LIEUX D’INTÉRÊT
Eglise Paroissiale du XIVéme siècle et cimetière
Fondée XIIIème siècle, le premier étage a été restauré au XVIéme siècle, et le deuxième, un siècle après. La décoration intérieure est du XIXème siècle. Il faut mettre en relief le retable doré, ses galeries et sa tour carrée de cinq niveaux.
Situé à côté de l’église, le cimetière conserve des stèles discoïdales des XVI-XVIIIéme siècles avec des motifs solaires – comme le lauburu -, éléments gastronomiques ou références aux professions des défunts.
Chapelle de Ntra. Sra. de Aranzazu
Une chapelle vénère le lieu où la Vierge apparut à un pasteur. Située dans le versant du mont Erebi, ce lieu jouit jolies vues sur Ainhoa et la vallée de Xareta. Avec la chapelle on peut trouver un Calvaire, à la fin d’un chemin de croix, et une démonstration d’art funéraire basque, où se sont reproduits quelques unes des stèles discoïdes plus singulières de la zone.
Ancien lavoir
Le 23 septembre 1858, Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III) et l’Impératrice Eugénie sont descendus avec leur cortège à la fontaine Alhaxurruta pour se ravitailler et continuer l’excursion jusqu’au pont Dantxarinea.
Maison du patrimoine
Este lugar ofrece al visitante tres recursos interpretativos: un audiovisual de 20 minutos proyectado sobre una pantalla panorámica de 10 metros, la galería del patrimonio que acoge diferentes exposiciones temporales y un circuito pedagógico. Juntos retratan el pasado de Ainhoa y del territorio Xareta desde sus orígenes geológicos hasta la actualidad.
Quartier de Dantxarinea
Des deux côtés de la rivière-frontière de Lapitxuri ce quartier partagé avec la commune d’Urdazubi-Urdax conserve son historique caractère commercial, Il doit son nom a Joanes de Quirno, un baleinier qui en 1701 a dansé pour Felipe V lorsqu’il se dirigeait au couronnement.
GALERIE DE PHOTOS
URDAZUBI-URDAX
Situé dans un des principaux passages frontaliers, l’origine et développement d’Urdazubi-Urdax sont intimement liés au Monastère de San Salvador et au Chemin de Saint Jacques. Les ruisseaux et les ponts qui le traversent lui donnent le nom: ur= agua et zubi= pont.
Dans son urbanisme sont mélangés des fermes, des maisons modestes ou des palais “indiens”, bâtiments seigneuriaux promus par ceux qui revenaient avec des fortunes depuis l’Amérique et ont impulsé la reconstruction d’Urdax après l’incendie provoqué par les troupes françaises en 1794.
es «Ventas» de Dantxarinea sont les héritières de l’activité commerciale du Chemin; ce sont des magasins et des restaurants qui dans l’actualité reçoivent à d’autres pélerins qui traversent la frontière pour des motivations plus «matérielles».

Urdazubi-Urdax est, également, le village natal d’Axular, auteur fondamental de la littérature en euskera.
En plus de ce patrimoine culturel, Urdazubi-Urdax, compte avec un riche patrimoine naturel parmi lequel il faut mettre en relief plusieurs grottes avec d’importants restes préhistoriques et une valeur géologique.
LIEUX D’INTÉRÊT
Grottes d’Ikaburua
Las cuevas de Ikaburua, son unas grutas con estalactitas y estalagmitas, atravesadas por el riachuelo Urtxume. En sus galerías se pueden admirar las curiosas y variadas formas que el tiempo y la erosión han creado en las rocas. Están acondicionadas con escaleras e iluminación para poder ser recorridas.
Monastère del Salvador du IXème siècle
Depuis sa création au IX éme siècle, le Monastère prémontré fut une institution d’une grande influence politique et sociale dans l’histoire de tout le territoire. Font foi de cela les séjours des Rois de la Navarre à Urdazubi-Urdax ou le protagonisme de l’Abbé dans le commencement des procès contre la sorcellerie de la zone au début du XVIIéme siècle. Récemment on a aménagé une partie du surcloître du Monastère pour héberger une zone d’exposition qui permet de connaître l’histoire et l’importance de cette institution religieuse dans tout le canton, ainsi que comme une auberge de pèlerins dans la route de la Vallée de Baztan du Chemin de Saint-Jacques. Dans le cloître, une innovante exposition de peinture et de sculpture basques permettent de connaître l’art contemporain de cette terre.
Moulin d’Urdax
Ancien moulin de farine et avec une génération électrique restauré et ouvert pour les visites. Construit initialement par les moines, il témoigne le profit des torrents d’eau qui traversent la ville.
Maison natale de Pedro Aguerre “Axular” du XVIIème siècle
La ferme d’Axular est la maison natale de celui qui fut l’un des écrivains plus riches en ce qui concerne la prose basque, Pedro Agerre Azpilkueta. Il est né à Urdazubi en 1556 et mort à Sara en 1644 où il exerçait comme curé. C’est à Sara qu’il a écrit le livre réputé « Guero, bi partetan partitua eta berecia » en 1643, grâce auquel il réussit une grande réputation comme prédicateur et sage.
Ermitage de San Esteban
Même si dans les limites d’Urdazubi/Urdax, dans le quartier d’Alkerdi d’Urdax, est situé peu avant l’entrée à Zugarramurdi. Elle a son origine au XVI ème siècle. A l’intérieur il conserve un retable moderne avec la taille de San Esteban.